mardi 25 novembre 2008

La primauté du droit communautaire

Selon le principe de primauté, le droit communautaire a une valeur supérieure au droit des États membres. Si une règle nationale est contraire à une disposition communautaire, c'est la disposition communautaire qui s'applique.

Historique et contenu du principe Le principe de primauté est un principe non inscrit dans les traités CE et UE. Il a été dégagé par la Cour de justice dans l'arrêt du 15 juillet 1964, Flaminio Costa contre Ente Nationale per l'Energia Elettrica (Costa contre Enel). Dans cet arrêt, la Cour de justice a indiqué que «à la différence des traités internationaux ordinaires, le traité de la CEE a institué un ordre juridique propre, intégré au système juridique des États membres lors de l'entrée en vigueur du traité et qui s'impose à leurs juridictions». Invoquant l'esprit et la lettre du traité, elle considère que l'effet de primauté limite la marge de manœuvre des États en les empêchant de produire un droit en contradiction avec celui des institutions européennes. Les États membres ne peuvent pas non plus s'appuyer sur un droit national existant antérieur à l'adoption d'un texte communautaire, en cas de contradiction entre l'un et l'autre. Les États membres ne peuvent pas non plus invoquer la règle de la réciprocité en vertu de laquelle l'un d'eux peut s'exempter de ses obligations communautaires tant que les autres ne s'y sont pas soumis. Autrement dit, un État membre doit se plier au droit communautaire dès que celui-ci a force obligatoire. Dans l'arrêt Costa, la Cour de justice précise à cet égard, que le principe de primauté «a pour corollaire l'impossibilité pour les États membres de faire prévaloir, contre un ordre juridique accepté par eux sur une base de réciprocité, une mesure unilatérale».

Étendue du principe La Cour de justice a précisé que le principe de primauté bénéficie à toutes normes de droit européen, qu'elles soient issues du droit primaire ou du droit dérivé .En outre, il s'applique à l'encontre de toute norme nationale: loi, règlement, arrêté, ordonnance, circulaire, etc. Peu importe que ces textes aient été émis par le pouvoir exécutif ou législatif de l'État membre. Le pouvoir judiciaire est également soumis au principe de primauté. En effet, le droit qu'il produit, la jurisprudence, doit respecter celui de l'Union.

Pour ce qui est des constitutions nationales, la Cour de justice a estimé que celles-ci sont également soumises au principe de primauté. Depuis l'ordonnance San Michele du 22 juin 1965, elle a estimé qu'il revient au juge national de ne pas appliquer les dispositions d'une constitution en cause avec le droit communautaire. La question de l'application du principe de primauté par rapport à la constitution nationale a conduit certaines juridictions nationales à quelques réticences, en particulier lorsque la constitution assurait la protection des droits fondamentaux. En dépit de ces réticences, dans un arrêt du 17 décembre 1970, la Cour de justice a estimé que l'invocation d'atteintes à ces droits ne saurait affecter la validité d'un acte communautaire. Afin d'éviter aux juridictions nationales de se retrouver en porte-à-faux avec la constitution nationale et, de ce fait, de refuser la protection des droits en question, la Cour de justice a, parallèlement à cette obligation du respect de la primauté, dégagé un ensemble de principes généraux du droit qui englobent les droits fondamentaux dans la sphère du droit communautaire.

jeudi 9 octobre 2008

Les avocats font peau neuve

Dépasser les stéréotypes qui réduisent l'avocat à la défense. Inciter à la consultation. Valoriser le conseil. Tels sont les objectifs de la nouvelle campagne de communication 2007 des avocats.

« Si vous avez besoin d'un conseil, vous avez besoin d'un avocat »
Chaque jour, dans votre vie privée ou professionnelle, vous rencontrez des problèmes de droit : contrefaçon, fiscalité, création d'entreprises, contrat de travail, droit d'auteur... Le droit est partout et il évolue vite. Les avocats sont les mieux placés pour vous conseiller et vous aider à les résoudre. N'hésitez pas à faire appel à eux.

« Une identité forte »
La profession s'est récemment dotée d'un totem fédérateur et original. Ce nouveau logo servira désormais de repère à tous et marquera toutes les communications des avocats.

lundi 15 septembre 2008

Quelques avocats de Lille

  • ABBAS Kamel (barreau de LILLE)
    18, Avenue Du Peuple Belge
    59000 LILLE
    Tél : 03 28 07 30 11 - Fax : 03 28 07 30 97
  • ALEXANDROPOULOS Marie (barreau de LILLE)
    20 - 22, Rue De La Halle
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 36 49 03 - Fax : 03 20 31 73 72
  • ALLEGRE Nolwenn (barreau de LILLE)
    18, Avenue Du Peuple Belge Bp 37
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 12 00 82 - Fax : 03 20 74 06 51
  • ANDRIES Sophie (barreau de LILLE)
    33, Rue De Gand
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 06 10 73 - Fax : 03 20 06 02 13
  • ANDRIEUX Mickaël (barreau de LILLE)
    18, Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 31 88 08 - Fax : 03 20 31 88 51
  • ARBI Nacéra (barreau de LILLE)
    18, Avenue Du Peuple Belge 6Ème Etage
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 31 69 62 - Fax : 03 20 55 02 74
  • ARDONCEAU CATHERINE (barreau de LILLE)
    4 Et 4 Bis Place De La République
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 57 03 35 - Fax : 03 20 57 69 73
    http://catherine.ardonceau.avocats.fr
  • AUDEGOND Jeanine (barreau de LILLE)
    1, Rue Bayard 3Ème Étage
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 14 94 49 - Fax : 03 20 14 94 48
  • BABELAERE Julie (barreau de LILLE)
    10, Rue De La Quenette
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 36 25 15 - Fax : 03 28 36 25 16
  • BACCARRERE Dorothée (barreau de LILLE)
    120, Rue De L'Hopital Militaire Hôtel Delagarde
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 52 00 00 - Fax : 03 28 52 00 19
  • BACHIR-CHERIF Leila (barreau de LILLE)
    4 Et 4 Bis Place De La République
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 13 76 76 - Fax : 03 20 54 99 06
  • BACQUET Thierry (barreau de LILLE)
    159, rue Nationale
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 13 78 45 - Fax : 03 20 13 78 76
    http://thierry.bacquet.avocats.fr
  • BAILLEUL Sylvie (barreau de LILLE)
    75, Boulevard Vauban
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 54 23 23 - Fax : 03 20 54 09 09
  • BAILLY Julien (barreau de LILLE)
    67-69 Rue De L'Hôpital Militaire
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 54 36 23 - Fax : 03 20 13 94 23
  • BARATTO Georges (barreau de LILLE)
    50, Rue Princesse
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 98 73 42 - Fax : 03 20 98 86 72
  • BARON Carole (barreau de LILLE)
    25, Rue Faidherbe
    59800 LILLE
    Tél :
  • BARRE Yvon (barreau de LILLE)
    33, Rue De Solférino Les Jardins De Saint Paul
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 57 84 45 - Fax : 03 20 40 28 02
  • BASILIOS Didier (barreau de LILLE)
    28, Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 31 32 26 - Fax : 03 20 55 32 19
  • BASTIN-DUCLERCQ Anne-Sophie (barreau de LILLE)
    10, Rue Sylvère Verhuslt
    59000 LILLE
    Tél : 03 28 52 00 08 - Fax : 03 28 52 00 04
  • BAUER Karl Mattias (barreau de LILLE)
    45, Rue St Etienne Hôtel De Vinci
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 57 26 76 - Fax : 03 20 57 92 01
  • BAVAY Jean-Louis (barreau de LILLE)
    40, Rue De Marquillies
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 02 74 41 - Fax : 03 20 75 29 97
  • BAVAY Lydie (barreau de LILLE)
    3, Rue Du Palais De Justice
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 06 76 60 - Fax : 03 20 06 76 66
  • BAZELA Anne (barreau de LILLE)
    27, Rue Royale 5, Terrasse Ste Catherine
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 74 22 33 - Fax : 03 20 31 21 76
  • BEIRNAERT Stéphanie (barreau de LILLE)
    2, Rue D'Inkermann
    59014 LILLE
    Tél : 03 20 74 69 20 - Fax : 03 20 74 69 39
  • BELLENGIER Dominique (barreau de LILLE)
    18 , Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 55 56 56 - Fax : 03 20 51 50 31
  • BENMOUFFOK Chérifa (barreau de LILLE)
    37, Rue Virginie Ghesquière
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 93 01 92 - Fax : 03 20 09 02 37
  • BENSOUSSAN Julien (barreau de LILLE)
    6 Rue Du Palais De Justice
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 13 00 93 - Fax : 03 20 13 31 69
  • BERNARD Anne-Sophie (barreau de LILLE)
    75, Boulevard Vauban
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 54 25 49 - Fax : 03 20 54 09 09
  • BERNARD-PUECH Danièle (barreau de LILLE)
    14, Rue Des Archives
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 56 01 26 - Fax : 03 20 56 35 65
  • BERNE Olivier (barreau de LILLE)
    68, Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 04 05 28 - Fax : 03 28 04 05 29
  • BERTHET Barbara (barreau de LILLE)
    25, Rue Saint Jacques 2Ème Étage
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 78 17 12 - Fax : 03 27 25 30 56
  • BERTON Frank (barreau de LILLE)
    31, Rue Des Poissonceaux
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 14 65 65 - Fax : 03 20 14 65 50
  • BERTRAND Jacques (barreau de LILLE)
    20, Rue Princesse
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 31 01 46 - Fax : 03 20 31 90 69
  • BESSONNET Stéphane (barreau de LILLE)
    6, Rue Du Palais De Justice
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 13 00 93 - Fax : 03 20 13 31 69
  • BEULQUE Kathia (barreau de LILLE)
    120 Rue De L'Hôpital Militaire Hôtel Delagarde
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 52 00 00 - Fax : 03 28 52 00 19
  • BIANCHI Dominique (barreau de LILLE)
    7, Rue Nationale
    59000 LILLE
    Tél : 03 28 36 23 95 - Fax : 03 20 21 02 13
  • BILLET Grégory (barreau de LILLE)
    22-24 Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 36 83 84 - Fax : 03 28 36 83 93
  • BLAT Aurélien (barreau de LILLE)
    58, Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 21 45 45 - Fax : 03 20 21 45 46
  • BOCQUET Patricia (barreau de LILLE)
    43, Rue Henri Kolb
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 13 78 89 - Fax : 03 20 12 96 80
  • BONDUELLE BONDOIS Laurence (barreau de LILLE)
    25, Rue Jacquemars Giélée
    59800 LILLE
    Tél : 03 28 38 01 80 - Fax : 03 28 38 01 81
  • BOUCHAHDANE Saddek (barreau de LILLE)
    126, Rue Royale Bp 175
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 13 78 79 - Fax : 03 20 13 78 76
  • BOUCHEZ Michel (barreau de LILLE)
    34, Rue Véronèse
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 15 02 15 - Fax : 03 20 55 46 23
  • BOUCQ Romain (barreau de LILLE)
    59, Boulevard Vauban
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 21 97 20 - Fax : 03 20 21 97 21
  • BRACQ Hugues (barreau de LILLE)
    18, Avenue Du Peuple Belge
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 55 08 31 - Fax : 03 20 14 00 78
  • BRAZIER Frédéric (barreau de LILLE)
    48, Rue Des Canonniers
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 15 50 50 - Fax : 03 20 15 50 10
  • BRAZY Nicolas (barreau de LILLE)
    27, Rue Royale 5, Terrasse Ste Catherine
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 74 22 33 - Fax : 03 20 31 21 76
  • BRELIVET Philippe (barreau de LILLE)
    30, Boulevard De La Liberté
    59000 LILLE
    Tél : 03 20 86 06 27 - Fax : 03 28 04 52 56
  • BREUVART Simon (barreau de LILLE)
    27, Bis Rue Du Vieux Faubourg
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 06 75 25 - Fax : 03 20 06 23 39
  • BRONSART Barbara (barreau de LILLE)
    50, Rue Princesse
    59800 LILLE
    Tél : 03 20 74 85 15 - Fax : 03 20 74 69 70
  • BRUFFAERTS Antoine (barreau de LILLE)
    148, Rue Nationale
    59000 LILLE
    Tél :

dimanche 14 septembre 2008

Affaire Rob Lowe : la Cour tranche

L'acteur Rob Lowe et son ex-nounou, Jessica Gibson, crient tous les deux victoire dans la cause qui les oppose. La juge Denise de Bellefeuille, de la Cour supérieure de Californie, a rendu un verdict jeudi (31 juillet), à Santa Barbara, dans ce qui est dorénavant appelé l’affaire Rob Lowe. Depuis plusieurs mois, les deux camps s'affrontent dans une affaire à connotation sexuelle. Jessica Gibson dit avoir été victime d'attouchements sexuels et de comportements inappropriés de la part de la vedette. De son côté, Rob Lowe affirme que l'ex-nounou veut lui extorquer 1,5 million de dollars en échange de son silence. Il la poursuit en diffamation et réclame plus d'un million de dollars. Hier, la juge a tranché que l'acteur de 44 ans ne peut poursuivre Gibson en diffamation, car la femme de 24 ans est sous la protection de la loi des conditions de travail. Pour l'avocate de la jeune femme, Gloria Allred, ce jugement est inespéré : « C'est une immense victoire pour nous aujourd'hui. Nous souhaitons maintenant aller de l'avant avec la poursuite pour harcèlement sexuel. » Du côté de l'acteur, on y voit aussi une victoire, car la vedette peut encore donner suite à sa poursuite d'extorsion de fonds. L'avocat de la vedette du feuilleton Brothers & Sisters, Larry Stein, commente : « Nous n'avons rien perdu aujourd'hui. Je suis heureux. Pour l'essentiel, notre poursuite contre madame Gibson reste intacte. » Gibson était accompagnée de son père à l'audience. Lowe n'était pas sur place. Depuis le dépôt des accusations en avril dernier, une autre ex-nounou, Laura Boyce, accuse la vedette de harcèlement sexuel.

vendredi 29 août 2008

Droit des assurances

Manuel de l'objection, 2e édition - Trouvez rapidement toute l'information ayant trait à près de 50 thèmes en droit civil québécois, de la pertinence de la question à la contradiction d’un écrit, en passant par le secret professionnel, le ouï-dire, les questions suggestives, ainsi que le témoignage de l’enfant, les atteintes aux droits fondamentaux et les témoignages d’experts. Cette nouvelle édition propose huit nouveaux thèmes : connaissance judiciaire (art. 2807 à 2810 C.c.Q.); avis sous l'article 403 C.p.c.; autres écrits (art. 2832 à 2836 C.c.Q.); inscription informatisées; de la reproduction de certains documents; actes semi-authentiques; présomption de bonne foi (art. 2805 C.c.Q.) et secret commercial.

Droit des assurances - Notre groupe de travail conseille des compagnies nationales et internationales actives dans les domaines de l'assurance directe, de la réassurance ainsi que de l'assurance captive, ceci tant au niveau du droit suisse que du droit étranger des assurances. Nous assistons les compagnies d'assurances, en particulier lors de leur constitution, lors de l'octroi de leur licence ainsi que lors de la mise en place de leur organisation interne. Nous rédigeons également tous documents opérationnels et contractuels. Affiliation stratégique - Nous offrons une expertise et des services en matière de subrogation partout au Canada depuis nos cabinets d’Ottawa et de Toronto. Nous sommes également affiliés au cabinet Cozen O'Connor, le plus important cabinet en matière de subrogation aux États-Unis. Cette affiliation stratégique nous assure l’accès immédiat à une base de ressources impressionnante qui inclut près de 500 juristes chevronnés et 20 cabinets aux États-Unis et à Londres en Angleterre.

jeudi 28 août 2008

Amardeil et Huet - Bureau d'avocats

Amardeil et Huet
Fax : 01.47.20.00.12
39 RUE FRANCOIS 1ER 75008 Paris
Activité : avocat

Ambal Monique - Avocate

Ambal Monique
Tél. : 01.53.67.50.00
Autres numéros 46 RUE DE BASSANO 75008 Paris
Activité : avocat

vendredi 22 août 2008

Droit des notaires

Le rôle du notaire - L'ensemble des frais et droits consécutifs à l'acquisition d'un bien immobilier sont à la charge de l'acquéreur. Ils sont composés de taxes, d'impôts, de droits de timbres, de frais d'obtention des pièces administratives et des honoraires du notaire. Les frais de notaire sont essentiellement des impôts collectés par le notaire pour le compte de l'état. Il s'agit des 'droits de mutation'. A ces impôts, s'ajoutent les honoraires du notaire. C'est le barème des tarifs proportionnels (ou fixes) hors taxes qui rétribuent pour l'essentiel la rédaction des actes établis par le notaire (promesse de vente, actes authentiques, affectation hypothécaire).

Le bénéficiaire est le trésor public. C'est ce qui correspond à la taxe de publicité foncière. Le coût des timbres fiscaux, la TVA immobilière et la TVA sur les émoluments. Il existe aussi les DEBOURS : Le bénéficiaire en est le notaire pour les démarches qu'il a faite. Ce sont les sommes déboursées par le notaire pour se procurer l'extrait cadastral, les états hypothécaires, le certificat d'urbanisme, la purge du droit de préemption, pour payer le salaire du conservateur des hypothèques.Le montant de la taxe notariale, lorsqu'il s'agit d'une vente immobilière est de 0,5 % du prix de vente. Quant aux honoraires des notaires, ils ne font, à ce jour, l'objet d'aucune tarification légale. Dans la pratique, les frais de dossier varient entre 0,5 % et 1 % du prix de vente, en fonction de l'importance de ce dernier et de la difficulté du dossier.

Le notaire peut être considéré comme un garant de l'état de droit ou un arbitre impartial des contrats qu'il reçoit et dont il assure la moralité et la sécurité juridique, et ce, dans la mesure où il a pour mission d'authentifier - au moyen d'actes inattaquables - les volontés des contractants, d'alimenter les recettes budgétaires de l'état - par des prélèvements des droits d'enregistrement, des impôts et taxes - et de prévenir les litiges ou procès qui en découlent, évitant ainsi l'engorgement des tribunaux et participant, de ce fait, à la moralisation des relations contractuelles.D'un point de vue socio-économique, c'est un partenaire nécessaire et important de la famille et de l'entreprise. En effet, son rôle est triple. Au-delà du rôle de rédaction des actes, le notaire peut être un conseiller juridique sur moult questions : droit privé, droit immobilier, droit des affaires, droit des sociétés, droit international privé et aussi sur la fiscalité et la gestion de patrimoine.

Il a également pour mission d'informer, impartialement, les parties sur la portée des engagements qu'elles prennent. Il joue aussi un rôle de sécurité et de prévention. En effet, du fait de la rédaction d'actes juridiques, le notaire est en mesure de prévenir les litiges entre les parties. Il veille sur les documents et actes publics et effectue les diverses formalités fiscales et juridiques; nécessaires à la perfection des contrats selon les dispositions légales. La finalité étant, pour les parties, de se mettre à l'abri de toute irrégularité vis-à-vis de la législation en vigueur.Le notaire assume le rôle de conciliateur et de médiateur. Face à un désaccord entre les parties, le notaire est le mieux placé pour chercher et aboutir à des solutions intermédiaires et mettre fin aux divergences à l'amiable. Pour accomplir son devoir, le notaire a des frais liés à l'emprunt. Ce sont les frais liés à l'acquisition qui couvrent en réalité les frais et taxes, de nature totalement différentes. Pour l'essentiel, les notaires se contentent de les collecter puis de les reverser à leur destinataire final, qui sont l'Etat et les collectivités locales.

Les frais recouvrent la rémunération proprement dite du notaire, qui est fixée selon un barème national, en fonction du prix de la vente; les droits et taxes liés à l'acquisition (droit d'enregistrement, taxe de publicité foncière ou TVA selon que le bien est ancien ou neuf, salaire du conservateur des hypothèques, droits de timbre, ...) ; les frais et débours, c'est-à-dire l'ensemble des frais engagés pour constituer le dossier (extrait cadastral, état hypothécaire, ...).Tous ces frais seront évidemment justifiés par le notaire ; en pratique, celui-ci vous demandera, le jour de la signature de l'acte de vente, une provision devant, en principe, couvrir la totalité de ces frais, et un peu plus. Puis, quelques mois après, il vous adressera un état détaillé de l'ensemble des frais engagés pour l'acquisition, habituellement accompagné d'un chèque représentant la différence entre le montant de la provision et celui du coût réel de l'opération.

Sauf cas exceptionnels, les frais de notaire doivent être payés le jour de la signature de l'acte authentique ; c'est aussi ce jour là que l'acquéreur doit verser la somme correspondant au prix d'achat, diminuée des sommes qu'il aurait déjà versées au moment de la signature de l'avant contrat, notamment l'indemnité d'immobilisation. Exemple : les droits d'enregistrement relatifs à un acte de mainlevée d'hypothèque sont de 0,5% du montant de l'hypothèque, étant précisé que lorsque l'opération de crédit à été passée avec un établissement bancaire la mainlevée d'hypothèque est enregistrée gratuitement.La taxe foncière est de 150,00 DHS. Quant aux émoluments du notaire, en cas de revente du bien immobilier, ils ne font pas l'objet d'une tarification et dépendent de l'importance et de la difficulté du dossier.A signaler que le notaire est avant tout un officier public, établi pour recevoir les actes auxquels les parties doivent ou veulent faire donner le caractère d'authenticité; attaché aux actes de l'autorité publique pour en assurer la date, en conserver le dépôt. Les notaires sont nommés au Maroc par Dahir Royal. Les actes sont établis en langue française.

Révision du droit du bail – un premier pas sera franchi avec la modification de l'ordonnance

Révision du droit du bail – un premier pas sera franchi avec la modification de l'ordonnance - Par le biais d'une modification d'ordonnance, la fixation des loyers ne devrait plus se fonder sur le taux hypothécaire des différentes banques cantonales, mais sur un taux d'intérêt de référence valable pour toute la Suisse. En ce qui concerne la loi, un système d'indexation devrait remplacer à l'avenir le couplage actuel des loyers aux taux hypothécaires tout en simplifiant et en rendant plus transparente la fixation des loyers. Par ailleurs, le caractère abusif ou non d'un loyer initial devrait être établi à l'aide de loyers comparatifs. Les points de vue des organisations de locataires et de bailleurs sur ces principes se sont en effet rapprochés le 18 septembre 2007.

La modification d'ordonnance prévoit de fonder les loyers dans tout le pays sur le taux d'intérêt moyen des créances hypothécaires en Suisse. Le nouveau taux de référence constitue une moyenne pondérée en fonction du volume des contrats de crédit. Il sera établi et publié chaque trimestre par la Banque nationale sur mandat de la Confédération. Lorsqu'une modification du taux d'intérêt lié au bail à loyer aura atteint 0,25%, le loyer pourra être augmenté ou baissé. L'adaptation se monterait à 3% pour les taux d'intérêt actuels.

Aujourd'hui, l'adaptation des loyers se fonde sur le taux des différentes banques cantonales. Or il est devenu nécessaire de modifier cette pratique étant donné que plusieurs banques cantonales ne publient plus de taux officiel. Le projet de révision prévoit en outre que les améliorations énergétiques apportées aux habitations et aux locaux commerciaux seront assimilées à des investissements créant des plus-values et justifieront une augmentation de loyer, l'idée étant d'inciter les bailleurs à entreprendre de telles améliorations. Enfin, le versement par acomptes pour les frais accessoires devrait être réglé plus précisément qu'aujourd'hui afin d'empêcher que les acomptes soient fixés sciemment trop bas lors de la conclusion du contrat. Ces modifications répondent à des demandes formulées par le biais d'interventions parlementaires.

Les propositions de modification de l'ordonnance seront présentées le 25 septembre 2007 aux cantons, aux partis et aux associations concernées à l'occasion d'une audition sous forme de conférence. Suite à cette audition, le Département fédéral de l'économie (DFE) soumettra une proposition de modification de l'ordonnance sur le bail à loyer et le bail à ferme d'habitations et de locaux commerciaux (OBLF) au Conseil fédéral. En ce qui concerne une modification du code des obligations, les points de vue sur l'indexation des loyers et le système du loyer comparatif se sont rapprochés. Toutefois, dans l'optique de la modification concrète de la loi, il subsiste des divergences importantes qui rendent nécessaires la poursuite des discussions.

mercredi 2 juillet 2008

Information sur les Notaires

La Chambre des notaires et le Barreau du Québec ont profité de la récente consultation sur la réforme de la Loi sur les compagnies pour dénoncer les délais trop longs, selon eux, du Registraire des entreprises. Le retard de plusieurs mois avec lequel les fonctionnaires ont mis à jour le registre au cours de la dernière année a fait en sorte que des entreprises se sont carrément vu «refuser des subventions du gouvernement», soutient le Barreau dans un mémoire déposé en avril au ministère des Finances. D'autres entreprises ont été incapables d'immatriculer des véhicules auprès de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) parce que les informations déclarées auprès du Registraire «avaient été mal saisies ou tout simplement pas encore été saisies», écrit le Barreau.

Le registre, consultable sur Internet, consigne notamment le nom des administrateurs d'une entreprise, une information utile pour les organisations gouvernementales et les institutions financières qui veulent s'assurer de traiter avec les bonnes personnes. Dans son mémoire, la Chambre des notaires affirme que le délai pour l'obtention d'un certificat de modification des statuts d'une entreprise avoisine les 110 jours ouvrables, soit près de six mois. «Comment expliquer ce délai alors qu'un certificat de modification des statuts d'une société de régime fédéral peut habituellement être obtenu dans les 48 heures de son dépôt?», demande la Chambre.

Selon la firme spécialisée Marque d'or, les délais de constitution d'une entreprise sont de neuf jours en vertu de la loi québécoise et de seulement deux jours en vertu de la Loi fédérale sur les sociétés par action. Pour apporter une modification aux statuts d'une entreprise, il faut attendre 15 jours au provincial, mais seulement deux jours au fédéral. Pour une dissolution d'entreprise, il faut compter huit semaines à Québec, contre sept à dix jours à Ottawa. Québec offre un service prioritaire qui permet de constituer une entreprise en 48 heures, moyennant 469 $ (soit 56 % de plus que les 300 $ exigés pour le service régulier). Une modification coûte 219 $ (comparativement à 140 $). Au fédéral, la constitution coûte 250 $ et une modification, 200 $. «Dans le monde corporatif québécois, le service régulier est présentement l'exception, le service prioritaire et ses frais additionnels, la norme», se plaint la Chambre des notaires dans son mémoire.

Linda Di Vita, porte-parole du ministère du Revenu, responsable du Registraire, soutient que le délai pour la constitution d'une entreprise n'est que de 8,2 jours, au service régulier, et ce, depuis plusieurs années. Les délais de cinq à six mois enregistrés d'août 2007 à février dernier touchaient simplement les demandes de modification, a précisé Mme Di Vita. Ils s'expliquaient par une avalanche de demandes -- 23 000 en tout -- découlant d'un nouveau règlement de l'Autorité des marchés financiers. «Notre objectif, c'est vraiment de raccourcir les délais, mais pour cela, il faut apporter des modifications à la Loi sur les compagnies, a déclaré la porte-parole. À l'heure actuelle, il faut qu'on procède sur papier. On ne pourra pas offrir de services en ligne tant que les modifications n'auront pas été apportées à la Loi.» Le gouvernement se donne trois ans pour amender la Loi et lancer les services en ligne au Registraire des entreprises, a précisé Linda Di Vita. Quoi qu'il en soit, les délais actuels et la désuétude de la Loi sur les compagnies encouragent plusieurs entreprises québécoises à opter pour le régime fédéral, reconnaît le gouvernement. Ces dernières années, plus du tiers des entreprises constituées sous le régime fédéral provenaient du Québec.

samedi 7 juin 2008

Guide de la transaction en droit administratif

Dans une étude adoptée par l'assemblée du Conseil d'Etat le 4 février 1993, intitulée « Régler autrement les conflits : conciliation, transaction, arbitrage en matière administrative », la démarche transactionnelle apparaît comme un mode de règlement des conflits à encourager. Celui-ci est décrit comme un élément de la qualité du service public, permettant à la fois un règlement rapide des litiges, une meilleure gestion des deniers publics et un accroissement de l'efficacité des procédures contentieuses. Une circulaire a été adoptée en ce sens et publiée au JO du 15 février 1995. Toutefois, essentiellement adressée aux administrations d'Etat, cette circulaire n'a été que très peu utilisée par les administrations locales, lesquelles se sont souvent trouvées confrontées aux suspicions que suscite, chez les comptables publics locaux, la transaction. Or, et parce qu'elles assurent une mission d'intérêt général, les collectivités publiques doivent privilégier la prévention des litiges et tenter de régler amiablement, de leur propre initiative, sans qu'il soit nécessaire qu'une contrainte extérieure s'exerce et chaque fois que les droits des usagers et de ses cocontractants sont établis de manière incontestable, les litiges qui les opposent à ces derniers. Le présent ouvrage a pour finalité de rappeler à l'usage des collectivités locales les règles applicables à la transaction administrative.

Informations jurédiques

Juriste en droit de l’immobilier - Il s’agit d’un professionnel du droit, bénéficiant d’une formation supérieure spécialisée en droit immobilier (DESS) et de deux années d’expérience minimum dans ce domaine. Sa fonction principale est de veiller à la conformité de l’entreprise avec les différentes lois et réglementations, aux niveaux national, européen et international. Le juriste apporte ses compétences à la fois en matière de prévention, de protection et de conseil. Des connaissances et la pratique du droit des sociétés (la gestion juridique notamment) sont pour lui un atout certain. La maîtrise de l’outil informatique est indispensable. En raison des nombreux contacts qu’il entretient avec des interlocuteurs variés, ce poste nécessite de grandes qualités relationnelles ainsi que des capacités d’adaptation et de communication mais également une réelle curiosité d’esprit, un sens pratique développé et des facultés pour travailler en équipe. En fonction de son diplôme et de ses expériences professionnelles annexes, le juriste pourra travailler auprès d’entreprises du BTP, d’études notariales, d’organismes HLM, de cabinets de promoteurs, etc. Selon les cas, les juristes en cabinet travaillent soit pour une expertise précise avec les juristes internes de l’entreprise, soit pour régler les affaires courantes (contentieux, assurance, droit des sociétés, contrats, etc.).

vendredi 9 mai 2008

Liste d'avocats

La meilleure sélection de renseignements juridiques offert par des avocats compétents avec beaucoup d'expérience dans la pratique du Droit constitutionnel et internationale. Demandez des renseignements d'ordre juridiques à votre conseiller en matière de droits. Bien que Avocats en Ligne vous offre plusieurs informations de types juridiques, il n'accepte aucune responsabilité sur la mise à jours de ses renseignements. Veuillez appeler Maitres Lapierre pour plus d'informations. Poursuivez en toute connaissance de cause avant de finir sans le sous.



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